Questions sur la famille et le métier de parents
Que dit la Bible sur la bonne parentalité ?
Question : "Que dit la Bible sur la bonne parentalité ?"
Réponse : Le métier de parents peut être une entreprise difficile et douloureuse, mais aussi une des choses les plus satisfaisantes et épanouissante. Dieu a beaucoup à dire sur la manière d’élever avec succès nos enfants pour en faire des individus pieux. La première chose que nous devons faire est de leurs enseigner la vérité de la Parole de Dieu.
En plus d’un Dieu aimant et de l’exemple de piété que nous devons être en obéissant aux commandements de Dieu, nous devons… « Tu les enseigneras à tes enfants ; tu en parleras quand tu seras assis chez toi ou quand tu marcheras le long d'une route, quand tu te coucheras ou quand tu te lèveras. Pour ne pas les oublier, tu les attacheras sur ton bras et sur ton front, tu les écriras sur les montants de porte de ta maison et sur les portes de tes villes. » (Deutéronome 6:7-9). En suivant, au figuré, ce commandement que Dieu donna aux Hébreux, nous enseignons à nos enfants que l’adoration de Dieu devrait être constante, et non réservée au dimanche matin ou la prière du soir.
Bien que nos enfants apprennent beaucoup par l’enseignement direct, ils apprennent bien plus encore en nous observant. Voilà pourquoi nous devons être attentifs à tout ce que nous faisons. Nous devons d’abord reconnaître les rôles que Dieu nous attribue. Maris et femmes doivent se respecter et se soumettre mutuellement (Ephésiens 5:21). En même temps, Dieu instaura une line d’autorité pour préserver l’ordre.
1 Corinthiens 11:3 dit : « Cependant, je veux que vous compreniez ceci : le Christ est le chef de tout homme, le mari est le chef de sa femme, et Dieu est le chef du Christ. ». Nous savons que Christ n’est pas inférieur à Dieu, tout comme les femmes ne sont inférieures à leur mari. Dieu reconnaît toutefois que, sans soumission à l’autorité, il n’y a pas d’ordre. La responsabilité du mari en tant de chef de famille est d’aimer sa femme comme son propre corps, du même amour sacrificiel que Christ pour l’Eglise (Ephésiens 5:25-29).
En réponse à ce « leadership aimant », il n’est pas difficile pour une femme de se soumettre à l’autorité de son mari (Ephésiens 5:24, Colossiens 3:18). Sa responsabilité première est d’aimer son mari et ses enfants, de mener une vie sage et pure et de prendre soin de la maison (Tite 2:4-5). Les femmes sont naturellement plus attentionnées que les hommes, car elles furent créées avec les aptitudes nécessaires pour soigner leur progéniture.
La discipline et l’instruction font partie intégrante de la parentalité. Proverbes 13:24 dit : « Qui refuse de frapper son fils ne l'aime pas. Celui qui l'aime n'hésite pas à le punir. ». Les enfants qui grandissent dans des foyers sans discipline se sentent rejetés et indignes. Ils manquent de direction et de maîtrise de soi et, avec l’âge, ils se rebellent et ont peu ou pas de respect pour l’autorité, y compris celle de Dieu. « Corrige tes enfants tant que tu as l'espoir de les aider… » (Proverbes 19:18).
La discipline doit toutefois être équilibrés avec l’amour, sinon les enfants vont grandir avec des sentiments d’amertume, de découragement et de rébellion (Colossiens 3:21). Dieu reconnaît que la discipline est douloureuse quand elle frappe (Hébreux 12:11), mais si elle va de pair avec l’amour et l’instruction, elle est remarquablement bénéfique pour les enfants. « Et vous, pères, n'allez pas irriter vos enfants par votre attitude. Mais élevez-les en leur donnant une éducation et une discipline inspirées par le Seigneur. » (Ephésiens 6:4).
Il est important qu’impliquer les enfants dans la vie d’église et le ministère quand ils sont jeunes. Aller régulièrement dans une église qui se fonde sur la Bible (Hébreux 10:25), que vos enfants vous voient étudier la Parole. Étudiez-la avec eux aussi. Discutez du monde qui les entoure et qu’ils voient et enseignez-leur la gloire de Dieu au travers de la vie quotidienne. « Donne de bonnes habitudes à l'enfant dès l'entrée de sa vie : il les conservera y jusque dans sa vieillesse. » (Proverbes 22:6).
Que dit la Bible sur la bonne parentalité ?
Que dit la Bible sur les pères chrétiens ?
Question : "Que dit la Bible sur les pères chrétiens ?"
Réponse : Le plus grand commandement dans les Ecritures est : « Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » (Deutéronome 6:5). En revenant au verset 2 on peut lire : « Vous apprendrez ainsi, tout au long de votre existence, à respecter le Seigneur votre Dieu et à obéir aux lois et aux commandements que je vous ai communiqués, pour vous et pour vos descendants, afin que vous jouissiez d'une longue vie. ». Les versets d’après : « Les commandements que je te communique aujourd'hui demeureront gravés dans ton cœur. Tu les enseigneras à tes enfants ; tu en parleras quand tu seras assis chez toi ou quand tu marcheras le long d'une route, quand tu te coucheras ou quand tu te lèveras. » (versets 6-7).
L’histoire hébraïque nous montre que le père devait instruire ces enfants avec diligence dans les voies et les paroles du Seigneur pour leur propre développement et bien-être spirituel. Le père obéissant aux commandements des Ecritures fait justement cela. Le point essentiel de ce passage est que les enfants soient élevés dans « l’éducation et la discipline du Seigneur » : telle est la responsabilité d’un père dans son foyer. Ce qui nous amène au passage du livre des Proverbes, 22:6-11, principalement au verset 6 qui dit ceci : « Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas. ». L’instruction indique la première éducation qu’un père et une mère donnent dès la jeune l’enfance. Cette éducation doit ouvrir l’enfant à une conduite de vie qui lui est destinée. Initier l’éducation d’un enfant de cette manière est de toute importance, à l’image de l’arbre qui continue à pousser selon son inclinaison initiale.
Un passage du Nouveau Testament donne une image claire des instructions du Seigneurs aux pères en relation avec l’éducation de leur enfant. Ephésiens 6:4 est un résumé des instructions aux parents, représentés ici par le père, sur la manière négative et positive d’agir. « Et vous, pères, n'allez pas irriter vos enfants par votre attitude. Mais élevez-les en leur donnant une éducation et une discipline inspirées par le Seigneur. » Voici ce que dit la Bible sur la responsabilité du père dans l’éducation de ses enfants. L’aspect négatif de ce verset indique qu’un père ne doit pas encourager de passion mauvaise chez ses enfants par sa sévérité, son injustice, sa partialité ou l’exercice déraisonné de son autorité. Une telle conduite envers ses enfants ne servira qu’à nourrir le mal dans leur cœur. L’aspect positif exprime une attitude d’ensemble : les éduquer, les élever, développer leur conduite dans tous les aspects de la vie par l’éducation et la discipline du Seigneur. Voila l’instruction d’un enfant – un processus complet d’éducation et de discipline, le père étant en définitive un modèle. Le mot « discipline » transmet l’idée de « mettre l’enfant dans l’état d’esprit de », qui correspond au fait de rappeler à l’enfant ses erreurs (de manière constructive) ou ses responsabilités (selon l’âge et le niveau de compréhension de l’enfant).
Les enfants ne doivent pas grandir sans soins ni contrôles. Ils doivent être instruits, exhortés, disciplinés pour atteindre la connaissance, la maîtrise de soi et l’obéissance. Tout ce processus d’éducation se fait au niveau spirituel et chrétien (dans le sens premier du mot). C’est « l’éducation et la discipline du Seigneur » qui est la seule manière efficace et correcte d’atteindre le but de l’instruction. Toutes autres substituts ou moyens d’éducation peuvent mener à des échecs désastreux. L’élément moral et spirituel de notre être est tout aussi universel et fondamental que l’intellect. La spiritualité est donc aussi nécessaire à notre développement que la connaissance. Proverbes à nouveau nous dit : « La crainte du Seigneur est le début de toute connaissance et sagesse. »
Le père chrétien est vraiment un instrument dans les mains de Dieu en ce qui concerne la paternité. Puisque le christianisme est la seule vraie religion et que Dieu en Christ est le seul vrai Dieu, la seule instruction profitable est « l’éducation et la discipline du Seigneur ». Tout ce processus d’instruction et de discipline doit être celui qu’il (Dieu) prescrit et qu’il administre, afin que son Autorité soit constamment et immédiatement rappelée à l’esprit, le cœur et la conscience de l’enfant. Le père humain ne devrait jamais se présenter comme l’autorité ultime pour déterminer ce qui est la vérité et les devoirs. Cela ne développe que les aspects humains du « moi ». Seulement quand Dieu, Dieu en Christ, est l’enseignant et le maître, l’autorité sur laquelle repose toute notre foi et l’obéissance en qui tout est fait, alors seulement l’éduction peut atteindre ses fins.
Les instructions aux pères sont l’idéal de Dieu. Parfois, nous avons la tendance à ramener cet idéal au niveau de notre expérience humaine. Votre question toutefois est de savoir ce que la Bible sur le rôle du père. J’ai essayé de répondre en fonction. J’ai découvert en tant que père de trois fils à quel point j’ai échoué à atteindre cet idéal. Mais cela n’invalide pas pour autant les Ecritures et la vérité et sagesse de Dieu au point de penser que « les Ecritures, ça marche pas ! ».
Permettez-moi de résumer ce qui a été dit. Le mot « provoquer » signifie irriter, exaspérer, agacer, inciter, etc. C’est provoqué par une attitude et une pédagogie fausse, à savoir, la sévérité, irrationalité, dureté, demandes cruelles, restrictions inutiles et une insistance égoïste sur l’autoritarisme. De telles provocations produisent chez l’enfant des réactions adverses, tuent l’affection, détournent du désir de sainteté et lui font sentir qu’il ne pourra jamais contenter ses parents (je le sais – je l’ai fait). Un parent sage (si seulement je l’avais été plus) cherche à rendre l’obéissance désirable et atteignable par l’amour et la gentillesse. Les parents ne doivent pas être des tyrans impies.
Martin Luther a dit : « Garde une pomme à côté du bâton pour quand l’enfant agit bien ». La discipline dans l’éducation en général et la culture doit être exercée avec soin et attention, dans une attitude orante. Réprimandez, disciplinez et conseillez par la Parole de Dieu, donnant blâmes et encouragements quand nécessaires, voici la juste éducation spirituelle. L’instruction donnée procède du Seigneur, est acquise par l’école de la vie chrétienne et administrée par les parents (le père). La discipline chrétienne est nécessaire pour empêcher que les enfants ne grandissent sans révérence pour Dieu, respect de l’autorité parentale, connaissance des standards chrétiens et habitudes de maîtrise de soi.
« Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner la vérité, réfuter l'erreur, corriger les fautes et former à une juste manière de vivre, afin que l'homme (ou la femme) de Dieu soit parfaitement préparé et équipé pour faire toute action bonne. » (2 Timothée 3:16, 17). Voilà ce que dit la Bible à propos de la paternité. Les moyens et méthodes que les pères peuvent utiliser pour enseigner la vérité de Dieu varient forcément. Mais ces vérités devraient toujours être applicables dans toutes vocations et dans toutes les situations de vie. Un père qui joue le rôle de modèle fidèlement enseigne à ses enfants comment se positionner dans leur vie terrestre, o ?u qu’ils aient ou quoiqu’ils fassent par la suite. Ils auront appris à « aimer le Seigneur leur Dieu de tout leur cœur, de toute leur âme et de toute leur force. »
Que dit la Bible sur les pères chrétiens ?
Que dit la Bible sur les mères chrétiennes ?
Question : "Que dit la Bible sur les mères chrétiennes ?"
Réponse : Etre mère est un rôle très important que Dieu choisit de donner à beaucoup de femme. Il est dit aux mères d’aimer leurs enfants dans Tite 2:4-5 en ces termes : « qu'elles apprennent aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants, à être raisonnables et pures, à prendre soin de leur ménage, à être bonnes et soumises à leur mari, afin que personne ne fasse insulte à la parole de Dieu. ». Dans Esaïe 49:15a, la Bible dit : « …Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite ? cesse-t-elle d'aimer l'enfant qu'elle a porté ? ». Quand la maternité commence-t-elle ?
Les enfants sont un don de Dieu (Psaumes 127:3-5). Dans Tite 2:4 apparaît le mot grec « phileoteknos ». Ce mot représente un type « d’amour-mère » spécial. L’idée présente dans ce mot est celui de « préférer » nos enfants, « se soucier » d’eux, les « élever », les « embrasser tendrement », « répondre à leurs besoins », les « recevoir tendrement » comme un unique présent de la main de Dieu. Nous sommes ordonnés dans les Ecritures de voir « l’amour maternelle » comme notre responsabilité. Les mères et les pères reçoivent des commandements dans les Ecritures :
Disponibilité – matin, midi et soir (Deutéronome 6:6-7)
Implication – interactions, discussion, réflexion sur la vie ensemble (Ephésiens 6:4)
Enseignement – des Ecritures et de la perspective biblique du monde (Psulmes 78:5-6, Deutéronome 4:10, Ephésiens 6:4)
Formation – aider un enfant à développer ses compétences et à découvrir ses points forts (Proverbes 22:6)
Discipline – enseigner la crainte du Seigneur, posant des limites de manière cohérente, aimante et ferme (Ephésiens 6:4, Hébreux 12:5-11, Proverbes 13:24, 19:18, 22:15, 23:13-14, 29:15-17)
Education – en offrant un environnement de soutien verbal constant, la liberté de l’échec, l’acceptation, l’affection, l’amour inconditionnel (Tite 2:4, 2 Timothée 1:7, Ephésiens 4:29-32, 5:1-2, Galates 5:22, 1 Pierre 3:8-9)
Modèle d’intégrité – vivre ce que l’on dit, être un modèle duquel l’enfant peut apprendre en « saisissant » l’essence de la vie spirituelle (Deutéronome 4:9, 15, 23 ; Proverbes 10:9, 11:3 ; Psaumes 37:18, 37).
La Bible n’ordonne jamais que toutes les femmes doivent être mères. Toutefois, elle dit bien que toutes celle que le Seigneur choisit de bénir par la maternité doivent prendre leur responsabilité sérieusement. Les mères ont un rôle unique et crucial à jouer dans la vie de leurs enfants. La maternité n’est pas une corvée ou un travail déplaisant. Tout comme une mère porte son enfant durant la grossesse, tout comme elle le nourrit et soigne pendant son enfance, une mère a un rôle a joué dans la vie des ses enfants à l’adolescence, la vie de jeune adulte et même après. Alors que ce rôle doit changer et évoluer, l’amour, le soin, l’éducation et l’encouragement d’une mère ne cesse jamais.
Que dit la Bible sur les mères chrétiennes ?
Comment les chrétiens devraient-ils discipliner leurs enfants ? Que dit la Bible ?
Question : "Comment les chrétiens devraient-ils discipliner leurs enfants ? Que dit la Bible ?"
Réponse : Dans les décennies passées, donner une fessée à ses enfants était une pratique communément acceptée. Ces dernières années toutefois, la fessée (et autres formes de punition corporelle) a été remplacée par des « temps morts » et autres formes de punitions qui n’impliquent pas de discipline physique. La fessée a même été interdite dans certains pays. De nombreux parents craignent de fesser leurs enfants par crainte d’être dénoncés aux autorités et de perdre la garde de leurs enfants. Ne nous méprenez pas – nous ne faisons pas l’apologie de l’abus d’enfants. Un enfant ne devrait jamais être discipliné physiquement au point d’en subir des dommages physiques. Selon la Bible, une discipline corporelle appropriée et retenue est une chose bonne pour l’enfant et contribue à son bien-être et sa bonne éducation.
De nombreux passages des Ecritures encouragent à la discipline physique. « N’hésitez pas à corriger vos enfants. Ils ne mourront si vous les fessez. La discipline corporelle pourrait les sauver de la mort. » Il y a d’autres versets qui plaident en faveur de la discipline corporelle (Proverbes 13:24, 22:15, 20:30). La Bible souligne avec force l’importance de la discipline ; nous en avons tous besoin pour être des personnes productives et il est bien plus simple de l’apprendre pendant notre jeunesse. Les enfants qui ne sont pas disciplinés deviennent rebelles, manque de respect pour l’autorité et, par conséquent, ne seront pas enclins à obéir et suivre Dieu. Dieu utilise la discipline pour nous corriger et nous diriger sur le bon chemin et pour nous encourager à nous repentir de nos actions (Psaumes 94:12 ; Proverbes 1:7, 6:23, 12:1, 13:1, 15:5 ; Esaïe 38:16 ; Hébreux 12:9). Ce ne sont là que quelqu’un des versets sur les bienfaits de la discipline.
Voici où le bât blesse : souvent, les parents sont soit trop passifs soit trop agressifs dans l’éducation de leurs enfants. Ceux qui ne croient pas en la vertu de la fessée manquent parfois de capacité de corriger et discipliner correctement, laissant leurs enfants devenir turbulents et irrévérencieux. A long terme, le enfants sont pénalisés. « Les punitions et les réprimandes donnent de la sagesse ; un enfant livré à lui-même fait la honte de sa mère. » (Proverbes 29:15). Et puis, il y a les parents qui interprètent mal la définition biblique de la discipline (ou qui sont naturellement abusifs) et l’utilise pour abuser et maltraiter leurs enfants.
La discipline sert à corriger et diriger les gens dans la bonne direction. « Quand nous sommes corrigés, il nous semble au moment même que c'est là une cause de tristesse et non de joie. Mais plus tard, ceux qui ont reçu une telle formation bénéficient de l'effet qu'elle produit : la paix associée à une vie juste. » (Hébreux 12:11). La discipline de Dieu est aimante, comme elle devrait être entre parents et enfants. La fessée ne devrait jamais être utilisée pour causer un dommage ou de la douleur physique, une rapide tape (les fesses sont naturellement rembourrées) pour enseigner à l’enfant que ce qu’il a fait est mal est acceptable. Elle ne doit jamais être utilisée pour passer notre colère ou notre frustration, ou être incontrôlée.
« Et vous, pères, n'allez pas irriter vos enfants par votre attitude. Mais élevez-les en leur donnant une éducation et une discipline inspirées par le Seigneur. » (Ephésiens 6:4). Elever un enfant dans la « discipline et l’instruction approuvée par le Seigneur » inclus une discipline corporelle corrective, mais retenue et aimante.
Comment les chrétiens devraient-ils discipliner leurs enfants ? Que dit la Bible ?
Que dit la Bible à propos de la contraception ? Les chrétiens devraient-ils avoir recours au contrôle des naissances ?
Question : "Que dit la Bible à propos de la contraception ? Les chrétiens devraient-ils avoir recours au contrôle des naissances ?"
Réponse : L’homme fut ordonné par Dieu « soyez féconds, multipliez » (Genèse 1:28) et le mariage fut institué par Dieu pour créer un environnement stable pour avoir et élever des enfants. Dans notre société, les enfants sont souvent considérer un fardeau dérangeant. Ils se mettent en travers des carrières et objectifs financiers, et vous mettent « en marge de la société ». Souvent l’utilisation de contraceptifs est fondée sur l’égoïsme. Genèse 38 nous raconte l’histoire des fils de Juda, Er et Onan. Er épousa une femme du nom de Tamar, mais il était méchant et le Seigneur le tua, laissant Tamar sans mari, ni enfants. Elle fut donnée ne Mariage au frère d’Er, Onan, selon les lois lévitiques trouvées dans Deutéronome 25:5-6. Onan ne voulait pas partager son héritage avec les enfants qu’il pourrait avoir avec Tamar, alors il pratiqua la plus ancienne forme de contraception. Genèse 38:10 « Cette conduite déplut au Seigneur qui le fit mourir lui aussi. ». Les motivations d’Onan étaient égoïstes : il utilisa Tamar pour son plaisir, mais refusa d’accomplir son devoir fraternel d’assurer une descendance à son frère défunt. Ce passage est souvent cité pour mettre en évidence que Dieu désapprouve la contraception. Toutefois, ce ne fut pas l’acte de contraception qui incita Dieu à tuer Onon, mais les motivations égoïstes que cachait son acte.
Voici quelques versets qui nous dévoilent la perspective de Dieu sur les enfants. Les enfants sont un don de Dieu (Genèse 4:1 ; Genèse 33:5). Ils sont un héritage offert par Dieu (Psaumes 127:3-5). Ils sont une bénédiction de Dieu (Luc 1:42). Les enfants sont une couronne pour les personnes âgées (Proverbes 17:6). Dieu bénit les femmes stériles en leur donnant des enfants (Psaumes 113:9 ; Genèse 21:1-3 ; 25:21-22 ; 30:1-2 ; 1 Samuel 1:6-8 ; Luc 1:7, 24-25). Dieu façonne les enfants dans l’utérus (Psaumes 139:13-16). Dieu connaît les enfants avant leur naissance (Jérémie 1:5; Galates 1:15).
C’est important de considérer les enfants comme Dieu les considère, et non le monde les perçoit. Cela dit, la Bible n’interdit pas la contraception. La contraception, par définition, est l’opposé de la conception. Ce n’est pas l’acte de contraception qui détermine si c’est juste ou non de le faire. Si une personne pratique une méthode de contraception dans le but de retarder temporairement la naissance d’enfants afin d’âtre plus mûre et mieux préparé financièrement et spirituellement, il est alors acceptable de pratique la contraception pour un temps. A nouveau, tout dépend de vos motivations.
La Bible présente toujours le fait d’avoir des enfants comme positif. La Bible « s’attend » à ce qu’un homme et une femme aient des enfants. L’incapacité d’en avoir est toujours présentée comme quelque chose de négatif. Personne dans la Bible n’a jamais exprimé le désir de ne pas avoir d’enfants. Nous croyons donc fermement que tous les couples mariés devraient essayer d’en avoir. De plus, nous ne pensons pas que la Bible condamne explicitement la contraception pratiquée un temps. Tous les couples mariés devraient sonder la volonté de Dieu concernant le moment où ils devraient chercher à avoir des enfants et combien.
Que dit la Bible à propos de la contraception ? Les chrétiens devraient-ils avoir recours au contrôle des naissances ?
Que devraient faire les parents chrétiens qui ont un fils (ou une fille) prodigue ?
Question : "Que devraient faire les parents chrétiens qui ont un fils (ou une fille) prodigue ?"
Réponse : Inhérent à l’histoire du Fils Prodigue (Luc 15:11-32) sont plusieurs principes dont des parents croyants peuvent s’inspirer pour réagir et traiter avec des enfants qui vont à l’opposé de l’éducation de leurs parents. Nous devons nous souvenir qu’une fois qu’un fils ou une fille est « adulte », ils ne sont plus sous l’autorité de leurs parents.
Dans l’histoire du Prodigue, le fils prend sa part d’héritage, part dans un pays lointain et la gaspille. Dans le cas d’un enfant qui n’est pas né de nouveau, c’est dans la nature des choses, Mias dans le cas d’un enfant qui a pris à un moment donné une décision claire pour Christ, nous appelons cet enfant un « prodigue ». Le mot prodigue ne se trouve pas dans l’histoire. Il signifie « extravagant avec imprudence et gaspillage ou personne qui dépense ses ressources de manière gaspillée ». Donc, ce mot décrit le fils de Luc 15. Il décrit aussi, par extension, un enfant qui quitte la maison et prend l’héritage que ses parents ont investi en lui et toutes les années d’éducation, d’instruction, d’amour et de soins et qui sont oubliées quand cet enfant se rebelle contre Dieu. Car toute rébellion est dirigée contre Dieu d’abord et se manifeste par la rébellion contre les parents et leur autorité. Cet enfant se dirige vers le monde, gaspille leur héritage et répudie leurs valeurs.
Notez bien que le parent de la parabole n’empêche pas l’enfant de partir, ni ne le poursuit pour essayer de le protéger de lui-même. Le parent n’intervient pas dans les choix ou décisions que fait cet enfant. Plutôt, ce parent reste fidèlement à la maison et prie ; et quand cet enfant « rentre en lui-même », se retourne et prend le chemin de la maison, le parent est en train de l’attendre, il regarde et voit l’enfant revenir, même de « très loin » et va à sa rencontre.
Les principes sont donc les suivants : quand nos fils ou nos filles prennent le large et font des choix que nous savons lourds en conséquences, les parents doivent lâcher prise et les laisser partir. Les parents se poursuivent pas leurs enfants et n’interviennent pas dans les conséquences qui s’ensuivent. Plutôt, les parents restent à la maison, prient fidèlement et cherche les premiers signes de repentance et de changement de direction. Jusqu’à ce moment-là se produise, les parents doivent garder leurs conseils pour eux, ne pas souscrire à la rébellion, mais aussi ne pas s’occuper des affaires qui ne sont plus entre leurs mains (1 Pierre 4:15).
Une fois qu’ils ont atteint l’âge légal de la majorité, les enfants ne sont plus sujets qu’à l’autorité de Dieu et l’autorité déléguée du gouvernement (Romains 13:1-7). En tant que parents, nous pouvons venir en accompagnement quand nos fils ou filles ont fait leur choix pour Dieu. Dieu se sert de la misère infligée à soi-même et l’éducation pour nous conduire tous à la sagesse, et c’est à chaque individu de répondre de manière appropriée. En tant que parents, nous ne pouvons pas sauver nos enfants, seul Dieu peut le faire. Par obéissance, nous devons les éduquer dans le Seigneur tant que nous en avons l’opportunité (Ephésiens 6:4) et ensuite laisser nos enfants faire leurs choix. Ce processus peut être douloureux, mais s’il est vécut dans la perspective divine, il génère la paix du cœur. Nous ne pouvons juger nos enfants, seul Dieu peut. Il y a là un grand réconfort : « Il n'est pas possible que le juge de toute la terre ne respecte pas la justice. » (Genèse 18:25b).
Que devraient faire les parents chrétiens qui ont un fils (ou une fille) prodigue ?
Que dit la Bible de l’adoption ?
Question : "Que dit la Bible de l’adoption ?"
Réponse : Abandonner ses enfants à l’adoption par d’autres parents, peut représenter une alternative, un geste d’amour, pour des parents qui ne peuvent, pour une raison ou pour une autre, élever leurs propres enfants. Cela peut aussi être une réponse à la prière de beaucoup de couples qui ne peuvent pas engendrer d’enfants par eux-mêmes. L’adoption est, pour certains, un appel à multiplier leur impact en tant que parents, en ouvrant le cercle familial pour accueillir des enfants qui ne sont pas leurs enfants biologiques. Les Ecritures parlent favorablement de l’adoption tout au long de la Bible.
Le livre de l’Exode nous raconte l’histoire d’une femme d’hébreu, appelée jochebed, qui enfanta un fils à une époque où Pharaon avait ordonné de faire mourir tous les enfants hébreux mâles (Exode 1 :15-22). Jochebed prit une caisse faite de jonc qu’elle enduisit de bitume de poix pour qu’elle soit étanche, elle y mit l’enfant et le laissa dériver à la surface du fleuve. Une des filles de Pharaon aperçut la caisse en jonc et récupéra l’enfant. Elle l’adopta ensuite dans la famille royale et lui donna le nom de Moïse (Exode 2 :1-10). Il devint un serviteur de Dieu fidèle et béni.
Le livre d’Esther raconte l’histoire d’une belle jeune fille appelée Esther, qui, après la mort de ses parents, avait été adoptée par son cousin ; elle devint reine, et Dieu l’utilisa pour apporter la délivrance au peuple juif. Dans le Nouveau Testament, Jésus-Christ fut conçu par le Saint-Esprit, et non par le processus normal de la semence d’un homme (Matthieu 1 :18). Il fut adopté et élevé par l’époux de sa mère, Joseph, qui adopta Jésus comme son propre enfant.
Au moment où nous donnons notre coeur à Jésus-Christ, par la foi, en mettant notre confiance en Lui seul pour notre salut, Dieu dit que nous devenons membre de sa famille --- Non pas par le processus naturel de la conception humaine, mais par l’adoption. « Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! » (Romains 8 :15). Pareillement, accueillir une personne dans une famille par le moyen de l’adoption, est un choix et un geste d’amour. « Il nous a prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté » (Ephésiens 1 :5). De la même façon que Dieu adopte dans sa famille spirituelle ceux qui reçoivent Jésus-Christ comme leur Sauveur, nous devrions nous aussi, tous, dans la prière, considérer l’adoption d’enfants dans nos familles.
L’adoption -- qu’elle soit considérée au sens physique ou au sens spirituel -- est clairement encouragée tout au long des Ecritures. Ceux qui adoptent et ceux qui sont adoptés, reçoivent tous deux une bénédiction extraordinaire, c’est un privilège abondamment démontré par notre adoption dans la famille de Dieu.
Que dit la Bible de l’adoption ?
Quel devrait être l’ordre de priorités dans nos relations familiales ?
Question : "Quel devrait être l’ordre de priorités dans nos relations familiales ?"
Réponse : La Bible ne présente pas une structure détaillée des priorités pour nos relations familiales. Nous pouvons cependant regarder dans les Ecritures pour trouver des principes généraux permettant de définir ces priorités. Dieu vient évidemment en premier : Deutéronome 6 :5 « Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » Nous devons employer tout notre cœur, toute notre âme et toute notre force, à aimer Dieu sans réserve, lui donnant ainsi la priorité suprême.
Si vous êtes marié(e), votre époux (se) vient en second. Un homme marié doit aimer sa femme comme Christ a aimé l’Eglise. (Ephésiens 5 :25). La priorité de Jésus-Christ —après l’obéissance et la glorification de son Père — était son Eglise. Voici l’exemple qu’un mari devrait suivre : Dieu en premier, puis sa femme. De même, les épouses doivent être soumises à leurs maris « comme au Seigneur » (Ephésiens 5 :22). Pour une épouse, le principe de priorité est celui-ci : son mari prend la seconde place, après Dieu seulement.
Si maris et femmes viennent en second, après Dieu seulement dans nos priorités, et puisqu’un mari et sa femme sont une seule chair (Ephésiens 5 :31), il est logique de conclure que le fruit de leur mariage – les enfants – viennent en troisième place. Les parents doivent élever leurs enfants dans l’amour et l’obéissance à Dieu, afin qu’ils deviennent la prochaine génération de ceux qui aiment le Seigneur de tout leur cœur (Proverbes 22 :6 ; Ephésiens 6 :4), ceci confirmant à nouveau que Dieu vient toujours en première place. Toutes les autres relations familiales devraient fonctionner sur ce modèle.
Deutéronome 5:16 nous dit d’honorer nos parents afin que nos jours se prolongent et que nous soyons heureux. Aucune limite d’âge n’est spécifiée, ce qui nous amène à penser que, aussi longtemps que nos parents sont vivants, nous devrions les honorer. Bien entendu, une fois qu’un enfant est devenu adulte, il n’est plus dans l’obligation de leur obéir (« Enfants, obéissez à vos parents… » Ephésiens 6 :1), mais il n’y a pas d’âge limite pour les honorer. Nous pouvons en conclure que les parents arrivent ensuite sur la liste des priorités, après Dieu, nos conjoints, et nos enfants. Après les parents, tous les autres membres de notre famille élargie prennent leur place sur la liste. (1 Timothée 5 :8).
Après les membres de notre famille élargie, viennent en priorité nos frères et sœurs en Christ. Romains 14 nous dit de ne pas juger ou mépriser notre frère (verset 10) ou de ne rien faire qui soit une ‘occasion de chute’ (spirituelle) pour un autre chrétien. La première épître aux Corinthiens consigne en grande partie des instructions de Paul sur la façon dont les chrétiens (l’Eglise) devraient vivre ensemble en harmonie, en s’aimant les uns les autres. Voici d’autres exhortations concernant nos frères et sœurs en Christ : « Rendez-vous avec amour serviteurs les uns des autres (Galates 5 :13) ; « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. (Ephésiens 4 :32) ; « C’est pourquoi exhortez-vous réciproquement, et édifiez-vous les uns les autres. » (I Thessaloniciens 5 :11) ; « Veillez les uns sur les autres, pour nous exciter à l’amour et aux bonnes œuvres » (Hébreux 10 :24). Et enfin, vient le reste du monde, à qui nous devons apporter l’Evangile, faisant d’eux des disciples de Jésus-Christ. (Matthieu 28 :19).
En conclusion, l’ordre des priorités, selon les Ecritures, est : Dieu, puis l’époux (se), les enfants, les parents, les autres membres de la famille élargie, les frères et soeurs en Christ, et ensuite le reste du monde. Bien qu’il nous faille parfois prendre des décisions pour focaliser sur une personne plus qu’une autre, l’objectif est de ne négliger aucune de nos relations. L’équilibre biblique permet à Dieu de nous transmettre la puissance nécessaire (de nous dynamiser) pour répondre à toutes les priorités dans nos relations, à l’intérieur et à l’extérieur de nos familles.
Quel devrait être l’ordre de priorités dans nos relations familiales ?
Que signifie honorer mon père et ma mère ?
Question : "Que signifie honorer mon père et ma mère ?"
Réponse : Honorer votre père et votre mère, c’est être respectueux en paroles et en actes, et avoir une attitude intérieure de profonde estime de leur position en tant que parents. Le verbe grec traduit ici « honorer » signifie « avoir un profond respect, attacher du prix ou de la valeur à ». Honorer c’est accorder un profond respect non seulement selon le mérite, mais aussi selon le rang. Par exemple, certains citoyens peuvent être en désaccord avec les décisions de leur Président, mais ils ont malgré tout le devoir de respecter sa position en tant que chef de leur pays. De même, les enfants de tous âges devraient honorer leurs parents, sans distinction du fait qu’ils le ‘’méritent’’ ou pas.
Dieu nous exhorte à honorer père et mère. Il attache une grande valeur au fait d’honorer nos parents au point de l’inclure dans les dix commandements (Exode 20 :12), et aussi dans le Nouveau Testament : « Enfants, obéissez à vos parents selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse) afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre. » (Ephésiens 6 :1-3). Honorer ses parents est le seul commandement dans les Ecritures auquel s’attache la promesse d’une longue vie. Ceux qui honorent leurs parents sont bénis (Jérémie 35 :18-19). Par contre, chez tous ceux qui, dans les derniers jours, sont décrits dans les Ecritures comme ayant un « sens réprouvé » (dépravé), vivant dans l’impiété et l’injustice, on retrouve la caractéristique de la désobéissance (ou rébellion) à leurs parents (Romains 1 :30 ; 2 Timothée 3 :2).
Salomon, l’homme le plus sage, recommande vivement aux enfants de respecter leurs parents. (Proverbes 1 :8 ; 30 :17). Bien que peut-être nous ne soyons plus sous leur autorité directe, nous ne pouvons cependant pas négliger le commandement de Dieu d’honorer nos parents. Même Jésus, Dieu le Fils, s’est soumis à ses deux parents naturels (Luc 2 :51) et à son Père céleste (Matthieu 26 :39). En suivant l’exemple de Christ, nous devrions traiter nos parents avec la même révérence que si nous approchions notre Père céleste. (Hébreux 12:9; Malachie 1:6)
Il nous est clairement commandé d’honorer nos parents ; mais comment devons-nous le faire ? Honorez-les par vos actes et par vos attitudes de cœur (Marc 7 :6). Respectez leurs conseils ou souhaits qu’ils soient exprimés verbalement ou non. « Un fils sage écoute l’instruction de son père, mais le moqueur n’écoute pas la réprimande » (Proverbes 13 :1). En Matthieu 15 :3-9, Jésus rappelle aux pharisiens le commandement de Dieu d’honorer leur père et leur mère. Ceux-ci obéissaient à la loi de Dieu au pied de la lettre, mais ils y avaient ajouté leurs propres traditions qui, dans la pratique, annulaient la loi de Dieu elle-même. Alors qu’ils honoraient leurs parents en paroles, leurs actes révélaient leur motivation réelle. Honorer des lèvres (en paroles seulement) ce n’est pas honorer vraiment. Le terme “honorer” dans ce passage est un verbe et, en tant que tel, il exige un acte en retour.
Nous devrions chercher à honorer nos parents de la même manière que nous nous efforçons de glorifier Dieu – dans nos pensées, nos paroles et nos actes. Pour un jeune enfant, obéir à ses parents revient à les honorer. Cela comprend les écouter, tenir compte (respecter) de leurs paroles, et être soumis à leur autorité. Lorsque les enfants deviennent adultes, l’obéissance qu’ils auront apprise étant enfants leur sera d’un grand profit, car ils seront en mesure de respecter d’autres autorités telles que le gouvernement, la police et les employeurs.
Bien que nous soyons exhortés à honorer nos parents, cela n’implique nullement de prendre modèle sur des parents qui sont impies. (Ezéchiel 20 :18-19). Si l’un des parents demande un jour à un enfant de faire quelque chose qui va clairement à l’encontre des commandements de Dieu, cet enfant a le devoir d’obéir à Dieu plutôt qu’à ses parents (Actes 5 :28)
L’honneur engendre l’honneur. Dieu n’honorera pas ceux qui désobéissent à son commandement d’honorer leurs parents. Si nous désirons plaire à Dieu et être bénis et heureux, nous devrions honorer nos parents. Honorer quelqu’un n’est pas toujours facile, n’est pas toujours plaisant, et n’est certainement pas réalisable avec nos propres forces. Mais l’honneur est une voie sûre et infaillible pour l’objectif que nous avons dans notre vie : glorifier Dieu. « Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable au Seigneur. » (Colossiens 3 :21)
Que signifie honorer mon père et ma mère ?
Comment un Chrétien doit-il aborder le problème de la stérilité ?
Question : "Comment un Chrétien doit-il aborder le problème de la stérilité ?"
Réponse : Le problème de stérilité peut s’avérer être une épreuve très difficile à porter, spécialement pour les couples qui attendaient impatiemment d’avoir des enfants toute leur vie. Ces couples chrétiens peuvent finir par se demander : « pourquoi nous Seigneur ? ». Nous pouvons être sûrs que Dieu veut bénir les chrétiens en leur donnant des enfants à aimer et à élever. Pour des couples physiquement en bonne santé, un des aspects les plus douloureux est l’incertitude de savoir s’il s’agit d’une situation temporaire ou permanente. S’il s’agit d’une situation temporaire, alors combien de temps doivent-ils attendre ? S’il s’agit d’une condition permanente, comment peuvent-ils le savoir premièrement, et ensuite que doivent-ils faire si tel est le cas ?
La Bible décrit le problème de stérilité temporaire dans plusieurs récits :
Dieu fit la promesse à Abraham et Sarah qu’ils auraient un enfant, mais Sarah ne conçut cet enfant, Isaac, qu’à l’âge de 90 ans (Genèse 11 :30).
Isaac, mari de Rébecca, pria avec ferveur et Dieu répondit favorablement par la naissance de Jacob et d’Esaü. (Genèse 25 :21)
Rachel pria longtemps, et enfin, Dieu “ la rendit féconde”. Elle enfanta deux fils, Joseph et Benjamin. (Genèse 30:1, 22-24, 35:18)
La femme de Manoach, qui fut stérile pour un temps, finit par donner naissance à Samson (Juges 13:2).
Bien qu’elle soit déjà âgée, Elisabeth donna naissance à Jean-Baptiste, le précurseur de Christ (Luc 1 :7, 36).
La stérilité de Sarah, de Rébecca et de Rachel (les mères de la nation d’Israël) est très significative, car le fait qu’elles aient pu finalement enfanter fût un signe de la grâce et de la faveur de Dieu. Les couples inféconds ne doivent cependant pas supposer que Dieu retient sa grâce et sa faveur envers eux, ou encore penser qu’ils sont, d’une certaine façon, punis. Les couples chrétiens doivent s’attacher à la vérité que leurs péchés sont pardonnés en Christ et que leur incapacité à avoir des enfants n’est nullement un châtiment de Dieu.
Alors, que doit faire un couple chrétien dans cette situation ? Il est bon de prendre conseil auprès de gynécologues et autres spécialistes concernant l’infertilité. Hommes et femmes devraient tous deux mener une vie équilibrée et saine pour se préparer à une grossesse future. Les mères de la nation d’Israël ont prié avec ferveur et persévérance, dans l’espoir de concevoir, aussi il est tout à fait normal de continuer à prier pour avoir un enfant. Mais le plus important est premièrement de prier pour la volonté de Dieu pour nos vies. Si la volonté de Dieu pour nous est d’avoir un enfant naturellement, cela arrivera. Si sa volonté est que nous adoptions, ou que nous soyons parents nourriciers, ou que nous restions sans enfants, alors nous devrions l’accepter et nous engager dans cette voie avec joie. Nous savons que Dieu a un plan divin pour chacun de ses bien-aimés. Dieu est l’auteur de la vie : Il accorde la conception, et il empêche la conception. Dieu est souverain et possède toute sagesse et toute connaissance (voir Romains 11 :33-36). « Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut… » (Jacques 1 :17). Connaître et accepter ces vérités sera d’un grand secours pour les couples inféconds, permettant ainsi d’apaiser la souffrance et de combler le vide dans leurs cœurs.
Comment un Chrétien doit-il aborder le problème de la stérilité ?
Quels sont les rôles du mari et de la femme au sein de la famille ?
Question : "Quels sont les rôles du mari et de la femme au sein de la famille ?"
Réponse : Bien que l’homme et la femme soient égaux devant Jésus-Christ, les Ecritures attribuent des rôles spécifiques à chacun dans le mariage. Le mari doit assumer la direction du foyer (1 Corinthiens 11:3; Ephésiens 5:23). Ce rôle de chef de famille ne doit pas être dictatorial, hautain ou condescendant envers la femme, mais doit suivre l’exemple de Christ guidant son Eglise. « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole… » (Ephésiens 5 :25-26). Christ a aimé l’Eglise (son peuple) avec compassion, miséricorde, pardon, respect et d’une façon désintéressée, sans rien attendre en retour. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs épouses.
Les femmes doivent se soumettre à l’autorité de leurs maris. « Femmes, que chacune soit soumise à son mari, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise qui est son corps, et dont il est le sauveur. Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. » (Ephésiens 5 :22-24). Bien que les femmes doivent être soumises à leurs maris, la Bible dit aussi aux hommes, à plusieurs reprises, comment ils doivent traiter leurs épouses. Le mari ne doit pas avoir le rôle d’un dictateur, mais doit montrer du respect pour sa femme et ses opinions. En fait, Ephésiens 5 :28-29 exhorte les maris à aimer leurs femmes de la même façon qu’ils prennent soin de leur propre corps, le nourrissant et en en prenant soin. L’amour d’un homme pour sa femme devrait être le même que l’amour de Christ pour Son corps, qui est l’Eglise.
« Femmes, que chacune soit soumise à son mari, comme il convient dans le Seigneur. Maris, que chacun aime sa femme et ne s’aigrisse pas contre elle » (Colossiens 3 :18-19). « Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec votre femme, comme avec un sexe plus faible ; honorez-la, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières. » (1 Pierre 3 :7) A la lecture de ces versets, nous voyons que l’amour et le respect caractérisent les rôles respectifs des maris et de leurs épouses. Si l’amour et le respect sont manifestés, alors l’autorité, le leadership, l’amour et la soumission ne présenteront aucun problème pour les deux époux.
En ce qui concerne le partage des responsabilités au sein du foyer, la Bible demande aux maris de pourvoir aux besoins de leurs familles. Cela implique qu’il travaille et gagne assez d’argent pour pourvoir suffisamment à tous les besoins de la vie quotidienne pour sa femme et ses enfants. Manquer à cela aura certainement des conséquences spirituelles. « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle (ou incroyant). »(1 Timothée 5 :8). Par conséquent, un mari qui ne fait aucun effort pour pourvoir aux besoins de sa famille ne peut pas, en toute bonne conscience, se considérer comme chrétien. Cela ne veut pas dire que l’épouse ne peut pas seconder son mari dans cette tâche – Proverbe 31 démontre qu’une femme croyante peut certainement le faire-- mais pourvoir aux besoins de la famille n’est pas la responsabilité première de l’épouse, c’est celle de son mari. Bien qu’un mari devrait assister son épouse auprès des enfants et avec les taches ménagères (exprimant ainsi son amour pour sa femme), Proverbe 31 dit aussi clairement que le foyer reste la principale sphère d’influence et de responsabilité de l’épouse. Même si elle doit se coucher tard et se lever tôt, elle pourvoit ainsi à tous les besoins de sa famille. Ce n’est pas un mode de vie facile pour beaucoup de femmes—spécialement dans nos riches pays d’Occident. Pourtant trop de femmes sont stressées et sollicitées jusqu’au point d’être à bout de force. Pour éviter ce stress, maris et femmes doivent tous deux, dans la prière, réorganiser leurs priorités et suivre les instructions que la Bible donne sur leurs rôles respectifs.
Il y aura certainement, à un moment ou à un autre, des conflits concernant le partage des responsabilités dans un couple, mais si les deux époux sont soumis à Christ, ces conflits resteront minimes. Si un couple se trouve dans la situation de conflits trop fréquents ou véhéments à ce sujet, ou si leur union est caractérisée par des querelles, le problème dans ce cas est spirituel. Dans cette situation, les époux doivent s’engager, à nouveau, dans la prière et la soumission à Christ tout d’abord, puis soumission l’un envers l’autre, dans une attitude d’amour et de respect.
Quels sont les rôles du mari et de la femme au sein de la famille ?
Que dit la Bible sur la manière d’agir avec un enfant rebelle ?
Question : "Que dit la Bible sur la manière d’agir avec un enfant rebelle ?"
Réponse : L’enfant qui affiche une tendance rebelle le fait pour différentes raisons. Elever un enfant avec dureté, sans amour et avec une attitude de désapprobation constante, aura presque toujours pour résultat une rébellion quelconque. Même l’enfant le plus docile se rebellera – intérieurement ou extérieurement—contre un tel traitement. Il est évident qu’il n’est pas recommandé d’élever les enfants de cette manière. De plus, une certaine rébellion contre les parents est naturelle chez les adolescents qui s’écartent petit à petit de leurs familles, dans leur développement naturel pour construire une vie et une identité qui leur sont propres.
Sachant qu’un enfant rebelle possède naturellement un tempérament obstiné, il aura une prédisposition à tester les limites qui lui sont données, à afficher un désir marqué de dominer et aura un engagement sans faille à résister toute autorité. En d’autres termes, rébellion est son deuxième prénom. De plus, ces enfants rebelles ayant un fort tempérament, sont souvent très intelligents et ont une capacité à comprendre rapidement certaines situations, leur permettant ainsi de contrôler les circonstances et les gens qui les entourent. Ces enfants peuvent représenter pour leurs parents une mise à l’épreuve extrême et un défi épuisant.
Fort heureusement, il est vrai aussi que Dieu a donné aux enfants leurs caractéristiques propres de « qui ils sont » et « ce qu’ils sont ». Il les aime et il n’a pas laissé les parents sans ressources pour faire face à ce défi. Il y a des principes bibliques qui recommandent d’aborder les relations avec l’enfant rebelle/à fort tempérament par la grâce (ou indulgence). Premièrement, Proverbes 22 :6 nous dit : « instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. » Valable pour tous les enfants sans exception, la voie qu’ils doivent suivre est celle qui mène à Dieu. Instruire les enfants dans la parole de Dieu est essentiel pour tous les enfants, car ils doivent comprendre qui est Dieu et comment le servir de leur mieux. Avec un enfant ayant un tempérament obstiné, comprendre ce qui le motive – le désir de contrôler – jouera un rôle déterminant pour l’aider à trouver « sa voie ». L’enfant rebelle est un enfant qui doit en venir à comprendre qu’il n’est pas le maître du monde – c’est Dieu – et qu’il doit simplement faire les choses conformément à la volonté de Dieu. Cela exige des parents qu’ils soient absolument convaincus de cette vérité et qu’ils la vivent au quotidien. Un parent qui est lui-même en révolte contre Dieu ne sera pas capable de convaincre son enfant d’être obéissant et soumis.
Une fois qu’il est bien établi que Dieu est celui qui fixe les règles, les parents doivent faire comprendre à l’enfant qu’ils sont eux-mêmes les instruments de Dieu et qu’ils sont déterminés à faire tout ce qui est nécessaire pour mener à bien le plan de Dieu pour leurs familles. Un enfant rebelle doit apprendre que le plan de Dieu est que les parents doivent diriger et que l’enfant doit suivre. Il n’ y a aucune place pour la faiblesse sur ce point. L’enfant ayant un fort tempérament peut discerner l’indécision à des kilomètres à la ronde et sautera sur l’occasion pour remplir le vide laissé et prendre le contrôle de la situation. Le principe de la soumission à l’autorité est vital pour l’enfant à fort tempérament. Si la soumission n’est pas apprise pendant l’enfance, le futur sera caractérisé par des conflits avec toutes les autorités, incluant employeurs, police, tribunaux et chefs militaires. Romains 13 :1-5 dit clairement que les autorités en place, sont établies par Dieu et que nous devons nous y soumettre.
De même, un enfant au tempérament obstiné ne se conformera volontairement aux règles ou lois que si elles lui semblent logiques. Donnez-lui des raisons cohérentes pour
chaque règle, en réitérant sans relâche la vérité que nous faisons les choses comme Dieu désire qu’elles soient faites et que ceci n’est pas négociable. Il est important d’expliquer que Dieu a donné aux parents la responsabilité d’aimer et de discipliner leurs enfants, et que manquer à ce devoir signifierait que les parents désobéissent à Dieu. Le plus souvent possible, cependant, donnez à l’enfant l’opportunité de prendre certaines décisions afin qu’il ne se sente pas complètement impuissant. Par exemple, aller à l’église n’est pas quelque chose de négociable parce que Dieu nous commande de nous rassembler avec d’autres croyants (Hébreux 10 :25), mais les enfants peuvent par contre donner leur avis (dans des limites raisonnables) sur les vêtements qu’ils portent, l’endroit où s’asseoir à l’église, etc. Donnez-leur des projets auxquels ils peuvent contribuer, comme par exemple planifier les vacances de la famille.
De plus, élever des enfants doit se faire avec constance, régularité et patience. Les parents doivent essayer de ne pas élever la voix ou lever les bras au ciel avec emportement, ou encore laisser éclater leur colère. Cela donnerait à l’enfant à fort tempérament une impression de contrôle qu’il (ou elle) désire, et il (ou elle) comprendra rapidement comment vous manipuler en vous amenant à un tel niveau de frustration, au point de provoquer en vous des émotions fortes. La discipline corporelle n’a souvent aucun résultat avec ces enfants car ils aiment tellement pousser leurs parents au point de frustration, qu’ils se disent que cela vaut bien une petite douleur. Les parents d’enfants à fort tempérament disent souvent que l’enfant leur rit au nez alors qu’ils lui donnent une fessée, aussi la fessée ne semble pas la meilleure méthode de discipline pour eux.
Il semble qu’il n’existe pas dans la vie de plus grand défi nécessitant les fruits de l’Esprit, tels la patience et la maîtrise de soi (Galates 5 :23), qu’avec un enfant rebelle/ ayant un fort tempérament.
Quel que soit le niveau d’exaspération engendré chez les parents essayant d’élever ces enfants, les parents peuvent trouver du réconfort dans la promesse de Dieu de ne pas les tester au-delà de leurs forces (1 Corinthiens 10 :13). Si Dieu leur donne un enfant à fort tempérament, les parents peuvent avoir l’assurance qu’il n’a pas fait d’erreur et qu’il pourvoira aux instructions et aux ressources dont ils ont besoin pour ce travail. Les mots « priez sans cesse » (1 Thessaloniciens 5 :17) n’ont jamais pris autant d’importance que lorsque l’on a affaire à un jeune ayant un fort tempérament. Les parents de ces enfants doivent passer une grande partie de leur temps, à genoux devant le Seigneur, demandant la sagesse qu’il a promis de donner (Jacques 1 :5). Enfin, il est très réconfortant de savoir que des enfants à fort tempérament et qui ont été bien élevés, finissent par devenir des adultes connus pour leurs réalisations à très haut niveau et leur réussite. Beaucoup d’enfants rebelles sont devenus des chrétiens courageux et engagés qui utilisent leurs talents considérables pour servir leur Seigneur qu’ils ont appris à aimer et à respecter, à travers les efforts de parents patients et diligents.
Que dit la Bible sur la manière d’agir avec un enfant rebelle ?